Petit/Long compte rendu du voyage de retour...
Comme prévu, nous avions pas mal de temps pour préparer/vider/nettoyer l'appartement. En effet, nous avions fait un dernier repas à l'université (pas terrible d'ailleurs, comme d'hab) et dis au revoir aux Frenchies restant (Schmoll la brebis, Gouillou le caribou, Nathalie (multinationale) et Nicolas (l'amoureux des finlandaises). Après, dernier tour aux relations internationales pour des questions administratives et dire au revoir à Pirkko (la coordinatrice). Elle nous a d'ailleurs appris que nous avions été bien apprécié au sein du département mécanique, ce que ces finlandais n'osent pas dire visiblement : "Ils aimeraient bien avoir tous les ans des étudiants comme vous". Ca fait plaisir. Enfin, c'est vrai, Brigitte et moi-même avons fait du bon travail je pense.
Bref, retour en milieu d'après-midi à l'appartement pour finir de boucler la valise, balayer, se faire un dernier bon repas (porc grillé, spaghettis, oignons et poivrons grillés... miam!) et attendre surtout... Oui, quand on sait que l'on va partir, on est beaucoup dans l'attente. En tous cas pour moi : je n'ai pas trop la volonté de commencer un truc, même pressant (comme traiter mes nombreuses photos en retard). Et puis, il y a un petit stress qui commence à venir : Vais-je rater l'Express Bus de 2h40 du mat' ? (surtout qu'on met la clef dans une boîte au lettre avant, donc on est à la porte) J'espère qu'on ne ratera pas la correspondance vers l'aéroport... Bla bla... Enfin, une petite visite de Nathalie, Nicolas et Vincent nous a agréablement surpris, surtout à 1h40 du matin. Ils avaient pris un verre en ville tous les trois et ont fait une petite pause à Karankokatu.
Enfin, départ vers 2h30, remise des clefs et attente à l'arrêt de bus, sous la neige... Il fini par arriver à 2h50 et s'arrête bien pour nous prendre. Là, j'essaie vainement de dormir mais bon, c'est quasi impossible (mal installé, bruit, secoué par la route neigeuse et trop froid). A la correspondance (environ 6h20) qui se passe bien et où nous rencontrons Myriam (qu'on avait vu le premier jour, quel coïncidence...) et Ainoa, deux espagnoles qui prennent le vol de 10h.
Oui, je ne vous ai pas dit, mais on a joué la sécurité : on est arrivé à 6h50 à l'International Helsinki Vanta Airport alors que notre vol ne part qu'à 12h25... Enfin, petit déjeuner dans l'aéroport (4,9€ le chocolat chaud plus muffin, c'est du vol !), visite des boutiques de duty free, photos diverses des avions et de nous même (des souvenirs...). C'est Brigitte qui les a d'ailleurs, donc ce billet sera sans photos pour l'instant... Désolé ! Après quelques temps, on peut faire enregistrer nos bagages. La limite est de 20 Kg dans la soute : j'ai 22,6 Kg... Ouf ! Ca passe... Ils ne sont pas regardant pour si peu : deux des français sont venus avec 26 et 28 Kg et c'est passé avec Air-France/Finnair. Par contre, Eloïse qui avait emporté des dicos et qui était passé par un vol low cost en belgique je crois, avait 35 Kg et a payé 15€ le kilo supplémentaire. Faites le calcul... En plus, ces voleurs ne lui ont même pas laissé le choix de retirer des bouquins. Enfin, nous voilà débarassés et nous ne tardons pas à nous affaler dans un des canapés de l'aéroport qui est décidément bien désert pour un 20 décembre. On dormouille un peu pendant une heure et on rejoint notre terminal (où le nombre de personnes parlant le même étranger que nous est en pleine croissance).
Embarquement à 11h45 comme prévu, décollage toujours aussi scotchant (on a l'impression de se retrouver dans une Ferrari ). Autrement, le voyage s'est déroulé sans trop de turbulences, le repas était bon (boeuf sauce moutarde, purée et carottes collabos. Euh, Vichy je voulais dire...). Très bel atterrissage tout en douceur malgré une décente rapide et un brouillard à couper au couteau cranté de Rambo. Et là, c'est le drame. Non, mes bagages ne sont pas en Papouasie Nouvelle Guinée, mais je dois dire au revoir à Brigitte. Pas pour toujours bien sûr, il ne manquerait plus que cela ! Mais on repart vers nos opposés géographiques. Enfin, ne dit on pas que les opposés s'attirent ?
Donc, après que la navette Air-France soit repartie sous mon nez et mes yeux tout fatigués, j'attends, encore. 30 minutes plus tard, je monte dans la navette qui n'arrivera que 1h15 plus tard. Quel trajet pourri dans Paris ! Que je n'aimerai pas y conduire ! Ca se bouscule, se klaxonne, se dépêche et/ou se tire la bourre... C'est suicidaire ! Bref, à la gare, je change mon billet de trains pour en prendre un une heure plus tôt que prévu. En plus, je prends le TGV DIRECT vers Saint-Malo, ce qui est possible depuis ce mois de décembre. La classe, que 20 minutes de moins pour l'instant mais là tu peux dormir jusqu'à l'arrivée... En attendant, petit sandwich/muffin/espresso dans la gare. C'était assez cher mais quel bon espresso ! Cela me change du café américain/pipi de chat diabétique que l'on trouve en Finlande. Enfin, ça y est, je suis monté dans le train là, et au lieu de dormir sagement (ou au moins d'essayer de le faire), je vous rédige ce long (et sûrement fatiguant) billet.
Arrivée à Saint-Malo à 21h40. Il ne fait pas vraiment froid. Un peu humide peut-être. Mais il n'y a bien évidemment pas la moindre trace de neige. C'est bien triste. Enfin, 10 minutes plus tard je retrouve mon chat et un appartement qui n'est pas tout vide pour changer. C'est sûr, ça résonne moins que dans ma chambre en Finlande. Ah, la Finlande, ça va me manquer tout de même. Je me félicite de mon choix. C'était bien !
Bientôt d'autres billets et galeries photos sur la Finlande, histoire qu'elle continue à vivre...
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